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La chute des hommes...

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Archange-Conteur

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MessageSujet: La chute des hommes... La chute des hommes... Icon_minitimeSam 7 Juin - 16:54

La chaleur du feu... Partout, les flammes qui engloutissaient le village, mais ce n'était pas le pire, le pire, c'était eux.
Les démons revenus des enfers, sortis d'on ne savent où, qui poursuivaient tout le monde et tuaient sans pitié hommes, femme et enfants.
Ils sont partout, je cours sans cesse pour leur échapper, mais toutes les maisons sont en proie aux flammes, les démons en sortes en brandissant les têtes arrachées des villageois, des têtes encore dégoulinantes de sang avec un visage encore marquer par la terreur.
Mais où est-ce que je peux fuir ! Je ne peux rien faire contre des démons, je cours vers le cimetière, c'est le seul chemin encore libre d'accès.
Je passe à travers de la maison de la boulangère, elle n'est pas encore totalement en feu, mais à l'intérieur, j'entends les démons qui grognent en trainant la fille de la boulangère qui se débat en hurlant.
Je traverse le salon une fois que les démons sont partis et je tombe sur la boulangère, Fostie, elle est allongée sur la table du salon... Elle est nue le regard vide, pas encore morte malgré son bras en moins avec le moignon qui crache son sang écarlate sur le sol... Oh mon dieu, je n'ose même pas imaginer ce qu'elle a subi aux mains des démons.
Je courus et sortie par la porte de derrière, le chemin vers le cimetière était dégager, les monstres étaient trop occuper à massacrer le village pour le surveiller.
Je fonçai vers le cimetière pour m'y cacher.
Le ciel était rouge des braises du village, l'air emplis par les hurlements de souffrance et de terreurs des villageois.
J'arrivais enfin en haut de la colline où était fondé le cimetière du village, j'entrai à l'intérieur et fonçai vers le mausolée du seigneur Randalthor, seigneur du village, mais la porte du mausolée était verrouillée, pas moyenne de m'y cacher et j'entendais des grognements gutturaux de démons approcher.
Quand je me retournai pour vérifier, ils étaient là, avec leurs peaux rouges et écailleuses, leurs cornes et leurs lames trempées par le sang.
Je me collai contre la porte fermée du mausolée, la peur me pétrifiant... Je les voyais approcher de moi avec leurs rires immondes...

Je me réveillai en sursaut, le cœur pareil à une centaine de tambours alors que la pluie battante se mêlait sur ma peau à la sueur de mon sommeil.
Ce fichu rêve qui revenait sans cesse, ou plutôt ce souvenir. Ça faisait un an maintenant que le village avait été attaqué par les démons, un an que j'errais sans but dans les terres sauvages de l'ancien royaume des sœurs amazones.
Ils n'y avaient plus aucune amazone pour combattre les démons dans les forêts et les plaines de leur ancien royaume, plus que des hordes de démons et d'amazone corrompue qui avaient embrassé la puanteur infernale pour avoir une part du gâteau.
Je me relevai lentement, mon corps encore endolori par l'inconfortable tronc d'arbre contre lequel j'avais fini par prendre quelques heures de repos qui n'ont rien eu de réparateur.
Mes vêtements étaient trempés, un pantalon de laine et une chemise et un pull de lins couleurs brun, des bottes en cuirs marron... Voilà tout ce que je possédais avec un petit couteau en acier avec un manche de bois.
Je regardais aux alentours, guettant d'éventuels signes de la présence d'une horde démoniaque, mais rien en vue pour le moment. Il fallait que je continue de marcher, jamais je ne devais rester à la même place trop longtemps les démons continuaient de chercher les survivants de leurs massacres initiaux.
Je marchais dans la forêt des amazones, abandonné par les guerrières légendaires désormais mortes ou passées dans le camp infernal. Il restait des ruines d'habitation éparse, quelque dépouille réduit à l'état de squelette blanchi par la pluie.
Je me nourrissais de baie ou de fruit quand j'en trouvais, parfois d'un lapin quand ils en sortaient de leurs terriers, mais c'était très très rare maintenant.
À force de marcher dans la forêt, j'ai finis par trouver ce qui restait d'une cabane de bucheron, mais après trois jours sous la pluie et dans le froid, j'étais déjà assez heureux de trouver un toit.
J'entrais dans la cabane en poussant légèrement la porte entrouverte, je restais aux aguets mon couteau d'acier dégainer, mais il n'y avait rien de vivant dans la cabane.
Je gardais le couteau en main, il n'y avait rien de plus qu'un lit, une étagère, un coffre et un cadavre dans le lit... Enfin un squelette vêtu d'un haubert de fer, d'un plastron en cuir clouté, des gants en cuirs cloutés et des bottes de même facture.
Je m'approchais des restes de l'homme, il y avait du sang devenu noir par le temps tout autours de lit et la main squelettique se tenait le cou comme pour empêcher un saignement.
À côté de la dépouille, une lance en bois avec une pointe en fer, un petit écu dans le même métal et une hache à un seul tranchant en fer également.
Je pensais aux dernières heures de cet homme, seul dans une cabane de bucheron abandonné, ayant surement combattu les hordes de démons avant de devoir fuir pour sauver sa vie... Mourir en ayant vu les débuts de la fin de l'ère des hommes.

Je me souvenais à ce moment-là des paroles de mon père :
« Fils, si tu fuis le danger et les problèmes qui te poursuivent jamais tu ne connaitras la paix, il n'y a qu'une façon de gagner la paix, faire face même quand tu ne vois aucune issu à ton problème. »
Bien sûr à cette époque, mon père faisait référence à mes problèmes avec les filles du village et les deux trois garçons qui cherchaient sans arrêt le moyen de me rouer de coups.
Mais même maintenant ses paroles avaient un fond de vérité... Mon père était mort des années avant l'arrivée de la horde démoniaque... Il est au côté des guerriers de lumière du créateur maintenant, mais le créateur a abandonné les hommes.
Mon père était forgeron, il s'appelait Erin du village des deux collines... j'ai oublié mon nom, mais je connais toujours celui de mon père et de ma terre.
Je n'aurais jamais dû apprendre à lire, les récits d'aventures et de héros mon changé en romantique et en idéaliste.
Je dévêtis le cadavre, il faisait la même taille que moi ça me facilitait la tâche, je m'équipais de son armure et de ses armes, il n'en avait plus besoin de toute façon.
Je trouvais quelques fruits et baie pour me sustenter et bu de l'eau au puits de derrière la cabane, je dormis quelques heures avant de partir à l'aube du lendemain, j'ignorais où j'allais, mais je devais y allez, peut-être que je cherchais la mort...

Il fallut deux jours de marche pour que les choses commencent à changer. Je finissais enfin par atteindre le sommet d'une petite colline des plaines d'Amoth juste au nord de la forêt des amazones, quand je vous vis enfin.
Deux enfants d'à peine une douzaine d'années qui fuyaient en courant aussi vite que vos jambes le pouvaient pour échapper à quatre démons à la peau rouge écailleuse et aux cornes acérés comme des rasoirs qui agitaient des gourdins cloutés vers vous en poussant des grognements immondes.

J'ai terrifié, je dois vous l'avouer, les images de mon village encore bien fraiches dans mon esprit ravagé par la peur et la solitude.
Mais dans un recoin intact de mon cœur, une petite flamme commençait à dégeler mes muscles figés par la glace de la peur, une petite voix me disait... « Tu étais un homme de bien auparavant, tu peux l'être à nouveau. »
J'ai écouté cette petite voix, j'ai couru droit sur les quatre démons déchus, poussant mes jambes à presque s'envoler à chaque pas de course que je faisais, la main bien resserré sur la lance et sur mon écu.
Je voyais les démons commencés à faire demi-tour vers moi pour vous laisser en paix, j'ai sentis un cri venir du fond de mon cœur, je l'ai laissé sortir.
J'ai poussé un hurlement en chargeant, toute la peur mélangée à l'adrénaline dans mes veines me donnait l'impression de pouvoir m'envoler !
Et ce fut le choc des gourdins contre le fer de mon écu et de la chair rencontrant la pointe de ma lance !
Deux des démons sont venus en même temps sur moi, j'ai planté ma lance dans le corps du démon à ma droite, ne prenant même pas la peine de la récupérer, je l'ai lâché et envoyé de toutes mes forces un coup d'écu dans le visage difforme du démon de gauche, j'ai entendu ses os se briser au contact du fer et sentis son sang éclaboussé mon visage lorsqu'il est sorti par gerbe de sa bouche alors que le démon se renversait.
Emporté par la chaleur du combat, je sortis ma hache et la plantai dans un cri dans la tête d'un troisième démon écailleux, son crâne se fendant sous le fer de ma hache et son sang giclant par fontaine de son cerveau, dégageant l'arme en envoyant un coup de botte dans le cadavre démoniaque, je lançais ma hache à la verticale au dernier démon qui s'effondra alors que l'arme se plantait profondément dans son cou en une giclé de sang brulant.
Laissant les premiers monstres moururent dans des gargouillements d'agonie, je sortis ma lance du premier avant de me diriger vers le deuxième adversaire qui tentait de fuir en rampant.
Je plantai la lance dans l'arrière du crâne du monstre avec un cri de rage... La pointe de la lance ressortant de la bouche du monstre avec une éclaboussure de sang noir....









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