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J'étais un homme

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Alys

Alys


Messages : 1
Date d'inscription : 26/05/2014
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MessageSujet: J'étais un homme J'étais un homme Icon_minitimeMer 28 Mai - 19:02


Avant propos :

Les rêves sont les fruits du subconscient, nourrit par la terre de la réalité. C'est pourquoi ce rêve n'est bien sûr pas garanti original, mais très certainement inspiré d'autres récits ou encore films, même si je parviens pas à mettre des noms précis dessus !

J'ai eu beaucoup de mal aussi à mettre des mots sur les impressions données par le rêve, les idées sont tellement claires dans ma tête, mais si difficiles à retranscrire ! Et j'ai bien peur de m'être un peu perdue en descriptions... Je suis désolée si c'est ennuyant... ^^"

Et, pour finir, n'hésitez pas à commenter !
Enjoy ! \o/



J'étais un homme


Parce que, dans les rêves, ils y a des choses qu'on ne saura jamais, et d'autres dont on est sûrs, sans rapport d'importance...
Et là, j'étais un homme.
A moins que cela ne soit pas moi.
Ce qui expliquerait beaucoup de choses, soit dit en passant ! x3



Fuir.
Il me fallait fuir avant qu'on ne me rattrape, et je courrais le long des larges couloirs à la recherche d'une sortie. Comment avais-je donc réussi à me mettre dans ce pétrin ?? J'entendais ma respiration essoufflée, le bruit de mes pas précipités sur les dalles de pierre et, puis loin derrière moi, les exclamations de mes poursuivants. La garde m'avait pris en chasse. A ma droite, l'esprit ne faisait, lui, aucun son. Pas un souffle, pas un bruissement tandis que sa forme flottait, translucide et lumineuse, à mes côtés. C'était elle qui m'avait guidée jusqu'ici, et dans mon crime.
Un crime dont je ne connaissais même pas la véritable nature ! A la fois si simple et tellement suicidaire : M'introduire dans le palais pour y dérober un objet précis... Rien que ça, un objet précieusement gardé au palais ! Quelle idée d'avoir accepté !! A cet instant, les raisons qui m'y avaient poussé me paraissaient bien fragiles face à la peur qui me dévorait les entrailles !

Mais j'arrivai soudain dans un immense hall, et m'arrêtai, le souffle coupé, devant le magnifique spectacle qui s'offrit à mes yeux.
Les escaliers démesurés descendaient devant moi en un large colimaçon, éclatants de marbre blanc, tout comme les murs m'entourant.
Sauf celui d'en face.
Sur au moins trois étages, un immense vitrail s'ouvrait sur le royaume. Orienté plein ouest, le soleil couchant le perçait de plein fouet, éclatant ses couleurs étincelantes sur le marbre. J'en restai bouche bée de tant de beauté. Coloré de façon irréelle, le paysage s'étendait à perte de vue comme je surplombais les marches. Le royaume s'étalait sous mes yeux, minuscule, et on apercevait même les montagnes qui en dessinaient la frontière à l'horizon...

Les bruits d'armes m'arrachèrent à ma contemplation, me projetant à nouveau brutalement dans la triste réalité, et je jetai nerveusement un coup d'oeil derrière moi : Les gardes approchaient. Je m'avançai précipitamment vers les marches, me stoppai à nouveau : quelques étages plus bas, les soldats se criaient des ordres, venant à ma rencontre. Je sentis mes jambes flageoler : J'étais coincé !!
Mais, alors que je sentais la panique m'envahir, l'esprit se pencha lentement vers moi, et elle murmura au mien :

- Son nom est ប៉ាកកា.

Son souffle sembla résonner à mes oreilles. Et, dans un dernier mouvement aérien et un imperceptible sourire, elle s'effaça.

J'en restais tétanisé.
Elle avait disparu ?? Alors que j'étais peut-être au moment où j'avais le plus besoin d'elle, elle me laissait là !! Je restai pâle comme un mort.
ប៉ាកកា.
Etait-ce un nom, ça ?? Et le nom de qui, d'abord ?? Quel rapport avec...
Je déglutis, mon regard se posant sur l'objet que je tenais depuis nombreuses minutes dans ma main, si fort que mes jointures en étaient blanches.
C'était un simple écrin, à peine plus grand qu'un étui à lunettes, mais un peu plus large. Peut-être quinze centimètres sur dix, à tout casser. Il était recouvert d'un délicat et magnifique satin bleu nuit.
J'hésitai.
Et finalement l'ouvrai.

J'en crus à peine mes yeux.
L'intérieur était, lui, tapissé de velours rouge, un rouge profond, un rouge sang. Et délicatement incrusté dans ce velours, soigneusement disposé dans l'écrin, était un squelette.
Les os d'un minuscule dragon, du crâne vide à la dernière vertèbre de la queue, délicatement enroulée autour du reste du corps. Je déglutis. Qu'avais-je donc volé là ?
Le temps semblait suspendu. Les bruits de courses, des hommes armés semblaient soudain bien loin. J'étais hypnotisé. Les restes d'un dragon !

- ប៉ាកកា, soufflai-je sans même m'en rendre compte.

Je ne savais pas en quoi cela pouvait m'aider. Et je ne m'attendais encore moins à ce qui se produisit alors : Le dragon frémit, et avant que je ne prenne réellement conscience de ce qu'il se passait, étirait déjà lentement ses ailes. Non plus un squelette, mais bien un dragon chair et d'os, couvert d'écailles luisantes, et au regard acéré. Un dragon aussi grand qu'un oiseau.
Vivant.
Il battit un instant des ailes, comme pour en apprécier la souplesse et la force, avant de prendre son envol. La fine membrane battant l'air produisait un bruit feutré tandis qu'il s'éloignait légèrement de moi. Et, à vrai dire, ce fut ce bruit qui me fit remarquer un autre phénomène :
Il était de plus en plus grave.
De plus en plus lent.

Le dragon grandissait à vue d'oeil.

Quel sortilège était-ce que cela ?! Je n'en avais aucune idée. J'étais hypnotisé par la créature, qui bientôt entama une longue boucle dans l'immense hall pour revenir dans la direction.
La taille d'un chien.
Il croisa mon regard, sembla me jauger, moi, toujours figé, l'écrin de nuit et de sang entre les mains, alors qu'il passait à côté de moi sans ralentir.
La taille d'un cheval.

Je remarquais à peine les soldats arriver sur nous, criant de stupeur, de frayeur. Je n'entendais plus que le bruit de ses ailes. Cette pression de l'air régulière, sourde, qui faisait vibrer les tympans, vibrer les os, vibrer tout entier, frissonner sous la pression. Toujours plus grave. Il était dans mon dos, et je ne le voyais plus, mais je savais qu'il continuait de grandir. Toujours plus fort. Le mouvement de l'air changea, ébouriffant mes cheveux. Il avait fait demi-tour, revenait vers moi. Je peinais à réagir : M'écarter, il me fallait m'écarter, ou je serai balayé comme une vulgaire brindille !

Mais le dragon fut sur moi avant que je n'ai fait un mouvement, ou plutôt sous moi, car je me sentis soulevé avec un cri de terreur. Je m'accrochai à la première chose passant à ma protée : une corne ! Une corne, ou une épine peut-être ? Elle était longue comme mon bras...
Et ce ne fut que lorsque je vis le vitrail se rapprocher à une vitesse folle que je compris soudain les intentions du dragon que je chevauchais.

Le verre coloré explosa. Je me protégeai comme je le pouvais derrière mes bras tout en m'accrochant, étrangement sensible à ce qui nous entourait : Les ailes frôlant la pierre comme l'envergure du dragon lui permettait à présent tout juste de passer entre les arches. Les cristaux multicolores se déversant autour de nous en une pluie irréelle et scintillante dans la lumière du couchant. Leur morsure glacée dans ma peau. Les cris des soldats derrière nous.
Le ciel droit devant.

Je ne relevai la tête que nombreuses secondes plus tard, le vent sifflant à mes oreilles, jusqu'à couvrir les battements de mon coeur affolé. Le dragon volait paisiblement, ses larges ailes battant l'air lentement, avec force et régularité. Il semblait avoir arrêté de grandir. A moins qu'il ne grandisse simplement moins vite, je ne savais dire.
Je m'en fichait un peu, en cet instant.

Devant nous, le soleil peignait le monde d'or et de sang. Derrière, le palais semblait déjà ridiculement petit. Je flottais dans un état second, entre rêve éveillé et réalité fabuleuse...

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